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Retour à Beijing

J'ai obtenu de ma directrice un weekend de trois jours...direction donc Beijing, emmitouflé dans un épais blouson...il commence à faire sacrément froid dans la capitale.

 

Je vous livre ici quelques notes et une partie des photos avant d'ajouter plus tard d'autres clichés.

 

Après une nuit de train-couchette (j'ai dormi comme un bébé), je commence par la montée du drapeau sur Tian'anmen, envahiedonc à 6h00 du matin par unehorde de touristes chinois.

J'aime bien cette photo, ou s'alignent assez nonchalamment face au drapeau ascendant les agents d'entretien de la place, entre deux gardes. La photo ne rend pas la musique grésillante des hauts-parleurs.

 

 

 

Je n'avais pas encore fais la grande muraille....eh bien voilà !!! Pas trop de monde, un jour de semaine d'automne. Une semaine auparavant, le spectacle devaient être encore davantage grandiose, avec les couleurs flamboyantes de tous les arbres. Là, un cetain nombre avaient déjà perdu leurs feuilles...Mais la palette chromatique restait suffisamment variée et présente pour magnifier l'édifice. Le spectacle ne fait pas complètement oublier que cette muraille...à l'efficacité militaire discutable et discutée, est un projet d'emblée magalomaniaque, démesuré et pour tout dire probablement indéfendable d'un point tant humain qu'économique à son origine. Aujourd'hui, cette folie offre hélas une expérience tout à fait grandiose.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le palais d'été, qui fut notamment le lieu des frasques de Cixi, Impératrice douairière qui régna de 1961 à 1908, jusqu'à la désignation du dernier Empereur, Puyi. L'endoirt fut plusieurs fois mis à sac par des forces étrangères (dont une force d'Alliance anglo-française en 1860, puis une coalition de 8 nations vers 1900, au moment de la révolution des Boxers), l'Impératrice n'a pas hésité a piocher dans les caisses de l'Etat pour le refaire à neuf à chaque fois. Dommage que je n'ai pu le visiter que sous un ciel laiteux.

 

 

Au abords du lac du palais d'été...un voltigeur de cerf-volant...et un calligraphe de l'éphémère traçant à l'eau des citations plus ou moins inspirées.

 

 

 

 

Du haut de la colline de Jinshan (la colline decharbon). Au premier plan, la Cité Interdite....plus loin, par temps clair, Tian'anmen et la partie Sud de Beijing. Cette colline est constituée de remblais de construction... notamment de la Cité Interdite, si mes informations sont exactes.

 

Le temple du Ciel, lieu de culte impérial....où l'Empereur se livrait à de fréquents rituels.

 

Beijng, c'est aussi de nombreux buildings modernes....dont la nouvelle tour de la compagnie nationale de télévision, CCTV. Monstre aux jambes arquées au-dessus de la ville. Tout près de la tour CCTV, The Place : une gigantesque plaza de commerces de luxes, surmontée d'une arche qui est en fait un gigantesque écran, où sont projetés jour et nuit des cours métrages grandioses de scènes aquatiques ou célestes...

 

 

 

 

Beijing, c'est aussi ces rues touristiques et commerçantes. Ici, des restaurants de rues aux devantures faussement médiévales vendent toutes sortent de friandises et de vrais plats délicieux, mais aussi quelques bizzareries : scorpions embrochés vivants avant la cuisson, lézards grillés en brochettes, etc. Un chanteur lancent dans un micro, sur un toit, des vocalises aux harmonies exotiques d'oépra chinois sur un fond de percussions assonnantes.

 

 

 

 

C'est aussi bien sûr le parc olympique, avec le stade en "nid d'oiseau", plutôt beau (pour un stade) et la piscine (en "nid d'abeille"?)